L'envie de parler m'étreint / Avec tendresse et sympathie / De manière claire et concrète / Je m'appelle Pilar Garcia / Pour les amis, Pilareta

Quand je me met à chanter / Ces couplets si sincères / C'est le Grau, el Cabanyal / Malvarosa et Les Arenes / L'orgueil des Valenciens

Ils ont les honneurs déjà acquis / Aussi bien jeunes et vieux / Les consommateurs le disent / Les raisins de muscat / A Dénia sont les meilleurs

Je veux dédier cette chanson / Au pauvre contribuable / Résignez-vous ! / Dès qu'il s'agit de pays / La mairie ne vous laisse pas un radis

Au football, j'ai bien compris / Que l'on perd l'éducation / La seule chose qui compte / C'est de berner le supporter / Et de garder l'argent.
Je vais le dire d'une voix forte / Sans que le nombril se plisse / Laisse la voiture au milieu du verger / Car si la fourrière la voit / C'est sûr qu'elle l'emportera

Je chante des couplets très gais / Parmi les roses et les œillets / Car Valencia brûle vraiment / Quand brûlent ces châteaux / Les falleres apparaissent

En chantant ma voix dit / Aux Valenciens la chose suivante / Attention à ce que vous faites ! / Ne touchez pas au Micalet / Ni à Marie, la mère de Dieu

Chante et danse, Valencien / Faisons-le à notre façon / Que parmi toutes les cultures / La nôtre soit la première / C'est celle du chant valencien

Les femmes de Valence sont / Des roses du plus fin rosier : / Elles portent l'essence parfumée / De la fleur d'oranger

Je demande au public ici présent / Qu'il nous invite à réfléchir / Si l'autorité compétente / Peut trouver une solution / Au problème du stationnement

Tours de Quart et de Serrans / Sont ce qu'il y a de mieux au monde / Mais il ne faut pas oublier / La llotja et le Micalet / Et notre marché central

Et n'oublions pas dans cette chanson / Qui vous dira la vérité /
Cristobal qui est uni / Avec Julian à la guitare / Et Carrasco au
guitarro

Depuis toujours, le Valencien / De l'Horta à la Ribera / S'exprime par le chant pla / Très ancien par tradition / Qui culmine en requintat